Une murale qui explore le passé et l'avenir du Mile End
L’immense murale Les Portes du temps, située au coin de l’avenue Laurier Ouest et de la rue Saint-Urbain, a été réalisée par les artistes Ankh One et Nicole Boyce.
« C’était un mois de travail acharné. On a fini avec la grosse température, c’était assez intense, » explique l’artiste Ankh One.
C’est en effet en pleine canicule qu’Ankh One et Nicole Boyce ont terminé l’immense murale en deux sections situées sur la rue Saint-Urbain, de part et d’autre de l’avenue Laurier.
D’un passé industriel à un avenir radieux
Financée en partie par la Ville de Montréal, la SDC Laurier Ouest et la boutique Ombre et Couleurs - Benjamin Moore, cette murale se veut une représentation artistique du passé et de l’avenir du Mile End.
« Nous voulions utiliser la lumière comme métaphore pour parler du temps, » explique l’artiste Nicole Boyce.
« Nous commençons avec peu de couleurs [pour représenter] un passé industriel, puis au fur et à mesure que nous avançons, nous apportons plus de lumière et de couleurs. »
[Cet article se poursuit après ce message de l’arrondissement du Plateau-Mont-Royal]
Du côté sud, sur le mur du spa Lio Fratelli, on retrouve des images monochromes de l’ancienne gare du Mile End, de la voie ferrée et de tramways.
Du côté nord, sur le mur la lunetterie Optical Center, la murale affiche plutôt des couleurs vives avec des fleurs, un vélo et une main.
Une murale de quartier
Autre fait intéressant, cette murale a été créée en consultation avec des résidents du quartier.
Mémoire du Mile End, l’organisme qui a porté ce projet auprès de la Ville de Montréal, a organisé deux rencontres où des citoyens ont partagé avec les artistes leur vision du passé, de l’histoire et de la culture du quartier.
« Ce projet nous a vraiment allumés parce qu’il est dans le quartier où l’on habite, » explique AnkhOne.
« Moi, je suis très touchée par l’investissement des gens, » ajoute-t-il. « Beaucoup de monde a posé des questions, voulait savoir, comprendre ce qui se passe. C’était extraordinaire, merci ! »